Marché du fromage. Encore des potentiels d’exportation inexploités pour le fromage suisse

Selon l’OFAG, des opportunités restent encore à saisir à l’étranger pour le fromage suisse. Un accord de libre-échange avec les États-Unis permettrait d’augmenter les exportations de 8000 tonnes.

Pauline Clerc

17 janvier 2024 à 09:39

Temps de lecture : 4 min

Une étude de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), publiée au début du mois, s’est penchée sur les potentiels inexploités de l’exportation de fromage suisse. Des développements seraient encore possibles au Royaume-Uni, en Espagne, au Japon et en Allemagne. Des stratégies de marketing améliorées sont nécessaires. La Suisse devrait viser un meilleur alignement de l’offre sur les préférences des consommateurs étrangers et une allocation plus optimale des exportations vers les marchés cibles.

Après l’Allemagne, les États-Unis représentent le deuxième marché au plus grand potentiel d’export. D’après l’étude, les principaux freins au développement sont liés à des éléments non structurels. De meilleures conditions d’accès au marché sont à mettre en place. Par exemple, un accord de libre-échange avec les États-Unis permettrait à la Suisse de grossir ses exportations de fromage de 8000 tonnes. Une augmentation de la demande étasunienne de fromage se traduirait essentiellement par une hausse des prix à la production suisses pour le fromage et le lait. Un accès libre au marché nord américain pourrait aider à compenser les effets négatifs d’un hypothétique abandon du paiement pour le lait transformé en fromage, selon les résultats de l’OFAG (ceux-ci sont à découvrir dans le tableau au centre de la page).