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Dossier

Ovins. Une redoutable bactérie

Deux éleveurs romands ont été confrontés à la chlamydiose, une maladie peut-être plus répandue qu’il n’y paraît.


Martine Romanens

Martine Romanens

3 novembre 2023 à 00:00

Temps de lecture : 7 min

«Quand j’ai constaté des avortements quotidiens, avec des fœtus expulsés juste quelques semaines avant le terme, j’ai immédiatement envoyé des échantillons de placentas et de fœtus au laboratoire.» Jules Dougoud*, éleveur ovin professionnel installé en Suisse romande, a été confronté, il y a quelques années, à l’avortement enzootique des brebis et des chèvres aussi appelé chlamydiose, une maladie à mauvaise réputation, ce qui explique pourquoi il restera anonyme. Selon le Service consultatif et sanitaire pour petits ruminants (SSPR), Jules Dougoud a pourtant agi juste. Des avortements dans la deuxième moitié de la gestation - surtout peu avant la mise bas - sont caractéristiques. Seule une analyse peut exclure d’autres causes éventuelles.

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