Frédéric Ménétrey Directeur d’Agri Fribourg frederic.menetrey@agrifribourg.ch
12 septembre 2025 à 09:42
La transition carbone n’est plus une perspective lointaine, mais une exigence déjà formulée par de nombreux partenaires locaux, nationaux et internationaux. Des entreprises agroalimentaires, des distributeurs et des détaillants demandent désormais parfois des certificats attestant des efforts de réduction des émissions. Ne pas anticiper ces évolutions, ce serait prendre le risque d’affaiblir le Swissness, de voir nos exportations freinées et de nous faire imposer, une fois de plus, une démarche qui ne serait pas aux mains des paysannes et paysans.
En Suisse romande, AgroImpact offre déjà à la profession une plateforme qui permet de garder la maîtrise de ce processus de certification. C’est la garantie que ce développement reste au service du monde agricole, en apportant crédibilité, transparence et valeur ajoutée dans ce nouveau marché très convoité.
Toutes les filières sont aujourd’hui concernées: le lait et la viande pour répondre aux attentes de la grande distribution, les grandes cultures pour sécuriser leurs débouchés industriels, la viticulture pour maintenir sa place sur des marchés fortement concurrentiels. Toutes attendent des outils fiables pour documenter leurs efforts et répondre aux demandes croissantes de leurs acheteurs. Avec le soutien des chambres d’agriculture romandes et de leurs partenaires, AgroImpact est en mesure de répondre concrètement aux attentes des filières régionales et nationales. Les avis partagés lors de l’assemblée de ce lundi démontrent clairement la nécessité d’agir et l’importance de conjuguer les intérêts afin de les concrétiser rapidement.
C’est pourquoi les efforts déjà engagés par la profession doivent être consolidés par un soutien fort des cantons, afin de ne pas laisser échapper un marché décisif. Agir aujourd’hui, c’est assurer la compétitivité de l’agriculture suisse de demain, chez nous comme à l’international.
Un matin, un agriculteur reçoit la visite de l’Office des affaires vétérinaires du Canton de Berne (OVET) et d’un organe de contrôle. Trois heures passées à vérifier, consigner, signer. Tout est conforme. Fin de l’histoire? Pas du tout. Quelques h...
