Fraises. Des producteurs mis à rude épreuve
Les précipitations de ces dernières semaines ont freiné l’augmentation des quantités de fraises récoltées alors que la demande est bonne. Des importations complètent l’approvisionnement du pays.
Partager
6 juin 2024 à 00:00, mis à jour à 16:44
Avec une production de 1000 à 1100 tonnes en moyenne, les semaines 22 à 24 représentent le pic de la récolte de fraises indigènes. Les aléas climatiques peuvent toutefois faire fluctuer les quantités, déjouant les pronostics de la branche. L’an dernier, les conditions chaudes et sèches qui ont prévalu au début du mois de juin ont ainsi occasionné une surproduction. «Plus de 1500 tonnes ont été cueillies en semaine 23, ce qui a entraîné des problèmes d’écoulement. Des fraises ont donc été congelées pour être transformées en confitures, sirops et compotes par l’industrie», déclare Hubert Zufferey, responsable production/transformation de la Fruit-Union Suisse (FUS).
Cette année en revanche, l’offre ne suffit pas à répondre à la demande, la faute aux conditions météorologiques changeantes, avec des précipitations intenses par endroits. «Alors que l’on devait s’attendre à des augmentations de quantités pour cette deuxième semaine de pleine récolte, on constate que les volumes sont en diminution. De nombreuses activités sont en place sur le front de vente et l’approvisionnement est un peu en flux tendu par rapport à la disponibilité en fraises suisses», observait la FUS dans son état des lieux de lundi (lire l’encadré).
Pour compléter les 988,3 tonnes de la récolte indigène prévue, dont 72,5 t en bio, le recours à de la marchandise importée était envisagé. Cela a déjà été le cas pour la période du 29 mai au 4 juin, lors de laquelle un contingent d’importation de 150 tonnes a été débloqué, suivi d’un autre de 250 tonnes en vigueur du 31 mai au 4 juin.
Cet article vous intéresse ?
Abonnez-vous dès maintenant pour accéder à tous nos articles et médias.
Les bonnes raisons de s’abonner
Accès illimité aux contenus réservés aux abonnés
Accès au journal numérique dès 5h
Livraison à domicile chaque vendredi
Déjà abonné(e) ? Se connecter