Recherches d’Agrocope (8/11). Simuler le développement d’une maladie des plantes, une étape essentielle
Face à des maladies végétales complexes, Agroscope reconstitue en laboratoire des systèmes infectieux qui associent plante, pathogène et vecteur, comme pour la flavescence dorée qui menace les vignes suisses.
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Arnaud Blouin, Jasmine Cadena et Christophe Debonneville, Agroscope
14 août 2025 à 10:48, mis à jour à 10:52
Au département de Protection des plantes d’Agroscope, le groupe Virologie et bactériologie mène des recherches sur des maladies préoccupantes des plantes afin de préserver la santé des cultures et de proposer des solutions aux filières agricoles. Certaines maladies sont associées à des pathogènes non cultivables et transmis par des vecteurs biologiques spécialisés. L’étude de telles maladies constitue un défi scientifique complexe. La mise en place d’un pathosystème – c’est-à-dire un système régi par une forme de parasitisme – représente une étape fondamentale pour l’étude et la compréhension de ces maladies. Cette démarche mobilise d’importants efforts de recherche, car elle implique la reconstitution, en laboratoire ou en conditions semi-contrôlées, de l’ensemble des interactions entre la plante hôte, le pathogène et un vecteur biologique. Néanmoins, c’est une base indispensable pour comprendre en détail le cycle de ces maladies et élaborer des stratégies de lutte efficaces.
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