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Cultures

Sélectionneurs. Des ventes en baisse mais une hausse des prix

La Société coopérative des sélectionneurs (ASS) a vu son chiffre d’affaires augmenter malgré le recul des ventes totales de semences et de plants. Le triage à façon de graines alimentaires est prisé.

Le futur directeur de l’ASS Alexandre Bardet, le président Pascal Savary et Didier Peter, le directeur actuel de la société coopérative (de gauche à droite).L. Pillonel

Ludovic Pillonel

Ludovic Pillonel

23 janvier 2024 à 10:33, mis à jour à 10:34

Temps de lecture : 6 min

Toutes espèces confondues, les ventes totales de semences et de plants produits par la Société coopérative des sélectionneurs (ASS) se sont élevées à 10 931 tonnes en 2022. Cette diminution de 5,2% par rapport à la campagne précédente s’explique principalement par le recul des semences de céréales commercialisées (- 657 tonnes) ainsi que par les mauvaises récoltes de maïs (- 117 t) et de soja (- 112 t). Le chiffre d’affaires de 18,6 millions de francs enregistré pour 2022-2023 est toutefois en hausse de 10,7% comparé à l’exercice précédent, principalement grâce à l’augmentation des prix décidée par Swisssem, la Fédération suisse des producteurs de semences. "La branche a fait le nécessaire pour améliorer le revenu de ses producteurs", a souligné Pascal Savary, président de l’ASS, lors de l’assemblée générale organisée mardi 16 janvier à Payerne (VD). La coopérative demande cependant que les autorités fédérales revoient à la hausse la contribution spécifique en faveur de la production de plants de pommes de terre, de semences de maïs et de trèfle.

Rendements variables

S’agissant de la première culture citée, le directeur Didier Peter déplore la succession de faibles rendements. En 2021, 144,3 décitonnes de plants de pommes de terre ont été récoltées en moyenne par hectare, contre 148,5 dt/ha en 2022. Avec 130 dt/ha, 2023 se situe encore plus loin de l’objectif de rentabilité (180 dt/ha). La déception est également de mise pour les semences de maïs, dont le rendement moyen en PER n’était que de 1,64 t/ha l’an passé, contre 3,01 t/ha en 2021 et 2,52 t/ha l’année précédente. Les très faibles taux de fécondation en raison de la sécheresse et des températures très élevées sont évoqués.

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