Famille. Favoriser l’harmonie des exploitations grâce à la médiation
Quand les tensions semblent insurmontables, la médiation peut offrir une voie. Sandra Feroleto, psychothérapeute et médiatrice recommandée par l’Union suisse des paysannes et femmes rurales (USPF), partage son expertise.
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Eve Ruch
1 mars 2024 à 00:00
Durant dix ans, Sandra Feroleto a occupé le poste de directrice générale d’une institution pour personnes handicapées. Cet établissement regroupe une ferme, une culture maraîchère et un magasin bio. «J’ai été aux premières loges pour vivre toutes sortes d’enjeux complexes que l’on retrouve dans le domaine agricole», confie-t-elle. C’est une des raisons qui la motive à se former à la médiation. En 2016, elle obtient un CAS à l’Université de Fribourg. À l’issue de cela, elle poursuit sa formation via un CAS + en spécialisation de médiation généraliste auprès du Groupement Pro Médiation, dont elle préside actuellement la Commission formation.
Cohabitation intergénérationnelle
Dans le cadre de la reprise d’une exploitation, des tensions peuvent émerger, notamment lorsque plusieurs membres de la fratrie souhaitent reprendre la ferme. «Souvent, l’exploitation est remise au frère aîné, ce qui soulève diverses questions», explique la spécialiste. Dans le cas d’une remise d’exploitation où les parents continuent de vivre sur place, la cohabitation peut poser des défis. «Les parents ont de l’expérience et il peut être difficile pour l’enfant ayant repris l’exploitation de s’affirmer», poursuit-elle.
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