Suisse-UE. «Il y aura de possibles contrôles jusque dans nos serres et nos étables»
De formation agricole, FRANCOIS SCHALLER est un journaliste économique qui livre un regard sceptique sur les nouveaux accords Suisse - UE, soit les Bilatérales III.
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Propos recueillis par Martine Romanens
Aujourd’hui à 09:00, mis à jour à 11:32
François Schaller a été rédacteur en chef du mensuel PME Magazine, dans les années 2000 puis, dans les années 2010, du quotidien L’Agefi. Il a suivi une formation en Lettres et en Sciences politiques à l’Université de Lausanne. Avant cela, il avait effectué un apprentissage agricole à Grandcour (VD) dans le cadre duquel il a fréquenté l’École d’agriculture de Marcelin-sur-Morges. François Schaller a aussi travaillé dans plusieurs entreprises privées de différents secteurs, ne se consacrant au journalisme qu’à partir de l’âge de 35 ans. Il s’était déjà opposé publiquement à l’Espace économique européen (EEE), en 1992. François Schaller se montre sceptique face aux prochains accords entre la Suisse et l’Union européenne (UE). Nommés Bilatérales III, ces nouveaux accords font l’objet d’une procédure de consultation qui court de juin à fin octobre 2025. Pour rappel, la Suisse a refusé l’adhésion à l’EEE et à l’Union européenne (UE). Elle privilégie aujourd’hui «la voie bilatérale avec intégration sectorielle» qui tente de juguler la tension entre participation au marché intérieur européen et indépendance politique. Agri explore le sujet deux semaines de suite, à l’écoute, d’abord, d’une voix sceptique et, dans la prochaine édition, d’une position favorable.
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