Logo

Lait

Droits de douane. L’Interprofession du Gruyère reste relativement confiante

L’Interprofession du Gruyère (IPG) avait déjà anticipé en juillet une hausse des taxes américaines en réduisant de 3% les quotas de production. Elle entend à présent poursuivre ses efforts promotionnels aux États-Unis, tout en gardant ouverte l’option de mettre l’accent sur le marché européen sans oublier la Suisse.

Ces taxes seront certainement reportées principalement sur les consommateurs, analyse l’Interprofession.LP

ATS

ATS

4 août 2025 à 09:05

Temps de lecture : 1 min

«Il faut que l’on travaille avec ces 39%», a indiqué à Keystone-ATS le président de l’IPG Pierre-Ivan Guyot, qui reste confiant malgré l’annonce de Donald Trump. La situation globale des stocks et de la production-ventes de ce fromage emblématique sont saines.

Ces taxes seront certainement reportées principalement sur les consommateurs, analyse l’Interprofession. L’IPG va rester attentive à l’évolution du marché aux États-Unis.

Si l’IPG qualifie vendredi 1er août la décision de Donald Trump d’injustifiée et d’unilatérale, elle garde cependant un «petit espoir» quant à l’obtention à terme d’un accord moins défavorable.

Un tiers des exportations

En 2024, l’exportation du Gruyère AOP aux États-Unis avait battu un record avec 4300 tonnes sur 13 000 tonnes environ vendues en dehors des frontières. Pierre-Ivan Guyot souligne que ce fromage reste un produit qui se situe dans un segment plutôt haut de gamme aux États-Unis.

Dans son rapport de juillet, Swissmilk rappelait que 10% des exportations de fromages étaient destinées aux États-Unis. De janvier à mai 2025, les exportations vers ce pays ont toutefois été inférieures de 631 tonnes (18,9%).