Neuchâtel. Le non filtré ne laisse pas indifférent
Il est unique. Aux arômes riches, d’une belle fraîcheur, festif, à boire entre amis. Le chasselas non filtré 2023 vous attend. S’il se boit avec délectation dès sa sortie, ce peut être également un vin de garde.
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Jacques-André Choffet
23 janvier 2024 à 10:30
Il est ancré dans les esprits que le chasselas non filtré est à consommer rapidement dès sa mise sur le commerce, selon un arrêté du Conseil d’État neuchâtelois, le troisième mercredi de janvier. Certes, mais pas uniquement… Alors que le cru 2023 est disponible, les consommateurs ont eu loisirs, lors de deux soirées, l’une dans le bas du canton de Neuchâtel, l’autre dans le haut, d’en déguster et comparer un large échantillonnage (32 encaveurs étaient présents).
Neuchâtel Vin et Terroir (NVT), avec à sa tête Mireille Bühler, avait convié des journalistes tant romands qu’alémaniques dans les caves de Patrick et Marylin Sandoz, de La Coudre, pour apprécier une gamme de chasselas non filtré accusant dix ans de mise en bouteille pour les plus anciens. Parlons de preuve par l’acte, car, plus que les paroles, les dégustateurs ont été conquis par les arômes encore dégagés ainsi que la vision des lies, véritable mémoire des vins qui apportent sa rondeur, restées bien fondues. On ne mesurera pas la qualité des crus à l’aulne de sa turbidité. La densité de ce brouillard, ainsi joliment nommé, n’étant pas un baromètre absolu de qualité.
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