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Agroalimentaire

Prix. Il faut davantage de transparence, selon le National

Les prix, les marges et les coûts le long des filières agroalimentaires doivent être plus transparents. Le National a tacitement accepté, mardi 17 décembre, une initiative parlementaire de l’ancienne députée Isabelle Pasquier-Eichenberger (Vert-e-s/GE) en ce sens.

Sophie Michaud Gigon (Vert-e-s/VD) a repris le texte de l’ancienne députée Isabelle Pasquier-Eichenberger.FRC

ATS

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17 décembre 2024 à 15:41

Temps de lecture : 1 min

Un observatoire du marché est prévu dans la loi sur l’agriculture. Ses tâches doivent être précisées afin de créer davantage de transparence sur les prix, demandait la Genevoise Pasquier-Eichenberger dans son texte, repris par sa collègue Sophie Michaud Gigon (Vert-e-s/VD).

Depuis 1990, l’indice des prix à la production des produits agricoles a baissé de 25%. En outre, la mise en concurrence avec les prix européens et internationaux ainsi que la diminution des droits douaniers ont mis les producteurs sous pression.

Les prix des denrées alimentaires indigènes augmentent pour la population, alors que le prix payé aux producteurs reste inchangé, voire tend à baisser.

Des enquêtes sur la filière du lait et du maraîchage notamment ont montré des différences de prix inexplicables, a critiqué la Vaudoise. Selon Agroscope, le revenu horaire moyen de la branche «vaches laitières» est de 15 francs. Les coûts, les risques et les bénéfices ne sont pas partagés équitablement. Les agriculteurs et les consommateurs sont perdants pour l’instant.

Le marché ne fonctionne pas assez face à un duopole de fait, doté d’un pouvoir considérable. Il faut donc rendre les informations disponibles plus accessibles, ce qui renforcerait également la concurrence. La commission compétente soutenait le texte.

Son homologue du Conseil des États devra à nouveau se prononcer. Elle s’était déjà montrée opposée à cette initiative, de justesse (à une voix près).