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C’est la vie

Blaise Desbaillet. Transmettre son savoir aux futurs agriculteurs

Cultivateur à Russin (GE), Blaise Desbaillet est fier d’appartenir au monde paysan depuis plusieurs générations. Tout au long de sa carrière, il a formé des apprentis en agriculture et transmis sa passion pour son métier.

Blaise Desbaillet et son fils Yves, devant le hangar de la ferme à Russin.Alain-Xavier Wurst

Alain-Xavier Wurst

Alain-Xavier Wurst

11 juin 2024 à 11:03, mis à jour à 11:08

Temps de lecture : 3 min

C’est l’un des plus jolis coins de la campagne genevoise. Le petit village de Russin a su garder son charme d’antan, au milieu des vignes et des champs, surplombé au loin des monts Jura. C’est là que Blaise Desbaillet et son épouse Sylvie ont leur ferme. Sur leur domaine d’environ 110 ha de SAU, répartis entre Russin et Cartigny, ils cultivent du tournesol, des céréales (blé, orge, seigle), des pois protéagineux, du colza et du trèfle.

Fils de Claude Desbaillet, ancien œnologue cantonal et grande figure des vins suisses, Blaise a d’abord travaillé pendant une dizaine d’années au domaine des Perrières. Au milieu des années 80, le vignoble genevois est en pleine restructuration. Avec seulement 5 hectares de vignes en propriété, le saut vers l’indépendance paraissait financièrement trop risqué. «J’ai eu la chance à ce moment de travailler aux Perrières, qui cherchait un chef de production. Sans ce poste, cela aurait été très compliqué pour moi. En retour, je me suis engagé à leur louer mes 5 hectares», explique Blaise Desbaillet, reconnaissant. Homme de parole, il leur a vendu les vignes l’année dernière.

« J’ai toujours été opposé à l’abandon pur et simple de la charrue »

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