Bilan environnemental. Les pois protéagineux IP-Suisse ont moins d’impacts que les alternatives importées
Dans un communiqué, IP-Suisse présente les bons résultats environnementaux de ses pois protéagineux. Une analyse montre une empreinte bien moindre que celle des produits similaires importés.
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22 juillet 2025 à 13:55, mis à jour à 13:57
Dans un communiqué, l’organisation IP-Suisse met en avant les résultats d’une analyse du cycle de vie commandée à la société Intep. Selon les données publiées, les pois protéagineux cultivés en Suisse sous le label de la coccinelle présentent une empreinte environnementale nettement inférieure à celle de produits comparables importés.
L’analyse s’appuie sur la méthode des points de charge environnementale (UBP), un indicateur utilisé pour quantifier les atteintes globales à l’environnement sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit. Dans le cas des pois protéagineux IP-Suisse, ce score s’élève à 4970 UBP/kg. Deux alternatives importées analysées présentent des charges respectivement supérieures de 50% et 28%, selon les chiffres rapportés par IP-Suisse.
Un impact concentré au stade de la culture
L’étude souligne que la très grande majorité de l’impact environnemental total – environ 99% – est générée lors de la phase de culture. Le mode de production agricole constitue donc le principal levier d’amélioration. À ce titre, IP-Suisse insiste sur le rôle de ses exigences environnementales, en particulier celles relatives à la biodiversité et à la fertilisation.
Ce différentiel environnemental se maintient dans les produits transformés. Les concentrés et extrudés de protéines issus de pois IP-Suisse affichent également des scores UBP inférieurs de 50% et 28% par rapport aux concentrés et extrudés de pois importés.
Dans un contexte de croissance continue du marché des protéines végétales, notamment dans les filières alternatives à la viande, la provenance des matières premières devient un enjeu stratégique. IP-Suisse constate que de nombreux produits commercialisés en Suisse reposent encore sur des matières premières importées. À travers cette étude, l’organisation souhaite encourager une relocalisation partielle de la chaîne d’approvisionnement.