Contrôleur laitier. Un travail exigeant et essentiel, au plus près des producteurs de lait
Chaque mois, les exploitations laitières ont droit à une visite du contrôleur. Reportage sur une ferme gruérienne avec la dynamique Catherine Andreae, qui œuvre dans le milieu depuis plus de 17 ans.
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Pauline Clerc
19 mars 2024 à 12:01
"Moi, je m’accorde avec tout le monde." Ce n’est pas difficile de croire Catherine Andreae, contrôleuse laitière, rencontrée à l’œuvre sur l’exploitation de la famille Morand, à Le Pâquier (FR). Cette dynamique septuagénaire travaille depuis plus de 17 ans en étroite collaboration avec les producteurs de lait de la Gruyère, qui la rencontre une fois par mois, le matin et parfois le soir. "À force de les côtoyer, certains me racontent même leur peine de cœur. J’ai traversé les années. J’ai vu de nombreuses naissances, des petits enfants devenir apprentis, mais aussi beaucoup de gens partir", raconte-t-elle. Au fil du temps, chacun lui a donné sa confiance.
Et il en faut, car sa mission n’est pas des plus évidentes. Pendant la traite, Catherine Andreae reporte le nombre de kilos de lait produits par vache, présenté par un compteur, sur une fiche. En parallèle, elle recueille des échantillons de lait pour chacun des bovins, à l’aide de flacons qu’elle enverra par la poste au laboratoire Suisselab à Zollikofen, le premier matin après le contrôle. Cette tâche demande de la minutie. Les fioles doivent être toutes correctement fermées et étiquetées pour éviter les pertes et la confusion. Suivre la cadence de la traite exige aussi une certaine rapidité. "Il y a des salles qui peuvent accueillir quatorze bovins à la fois. Ça fait beaucoup d’un coup", rapporte la contrôleuse laitière.
Un rythme effréné
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