Lait. Cremo affronte à nouveau un exercice difficile
L’entreprise de Villars-sur-Glâne est confrontée à un contexte issu des restrictions de production du Gruyère AOP, en lien notamment avec les droits de douane américains.
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ATS
Aujourd’hui à 12:17
Cremo continue à vivre une phase difficile, dans un contexte marqué par un afflux de lait. Le groupe laitier fribourgeois, deuxième plus gros transformateur du pays, espère toujours réduire sa perte annuelle par rapport au débours de 16,9 millions de francs essuyé l’an passé.
L’entreprise de Villars-sur-Glâne est confrontée à un contexte issu des restrictions de production du Gruyère AOP, en lien notamment avec les droits de douane américains. «Dans notre situation, ce n’est pas simple à gérer», a confié son directeur général Ralph Perroud, dans une interview parue vendredi dans La Liberté.
Cremo tourne donc à plein régime, dans un environnement à nouveau chahuté. Le groupe absorbe en effet d’importants volumes supplémentaires de lait. Pour une entreprise à la santé financière déjà précaire, «la situation pose de nombreux défis», explique Ralph Perroud dans les colonnes du quotidien fribourgeois.
Exercice compliqué
L’entreprise a connu en plus un début d’incendie à Villars-sur-Glâne en mars ainsi que des pannes. «J’espère que nous diminuerons les pertes par rapport à 2024, mais cela reste un exercice compliqué», note son directeur général. L’incendie a arrêté la production de Gruyère et de Vacherin fribourgeois pendant plusieurs semaines. «Cela pose des problèmes de production, mais ce sont également des pertes d’exploitation», ajoute Ralph Perroud.
«Nous avons aussi connu des casses sur la beurrerie cet été. Nous avons engagé 5 millions dans le remplacement de cette installation. Nous espérons finaliser cet investissement prioritaire d’ici à l’automne 2026.»


