Andreas Sütterlin. Un trait d’union entre deux idiomes
À Ederswiler, seul village germanophone du canton du Jura, Andreas Sütterlin incarne une jeunesse paysanne pleine d’ambition. Avec sa famille, il gère un troupeau laitier et modernise l’exploitation familiale tout en jonglant avec deux langues au quotidien.
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Chantal Pape Juillard
Aujourd’hui à 08:36, mis à jour à 08:44
Ici, la langue est plus qu’un outil: c’est une identité, confie Andreas Sütterlin. Au village, on parle allemand, alors que toutes les démarches administratives du Canton arrivent en français. Il a alterné dès son plus jeune âge entre les deux idiomes. «À la maison, on parlait allemand, mais à l’école, tout était en français», raconte-t-il. L’école d’Ederswiler ayant fermé, il a suivi sa scolarité à Pleigne et à Movelier. Résultat: un parfait bilinguisme, sans accent. «Je fais l’effort de parler français, mais parfois je cherche mes mots», sourit-il.
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