Logo

C’est la vie

Andreas Sütterlin. Un trait d’union entre deux idiomes

À Ederswiler, seul village germanophone du canton du Jura, Andreas Sütterlin incarne une jeunesse paysanne pleine d’ambition. Avec sa famille, il gère un troupeau laitier et modernise l’exploitation familiale tout en jonglant avec deux langues au quotidien.

Au Pied du champ, la famille, sur la hauteur, la ferme en repère, leur essentiel.Chantal Pape Juillard

Chantal Pape Juillard

Chantal Pape Juillard

21 octobre 2025 à 08:36, mis à jour à 08:44

Temps de lecture : 3 min

Ici, la langue est plus qu’un outil: c’est une identité, confie Andreas Sütterlin. Au village, on parle allemand, alors que toutes les démarches administratives du Canton arrivent en français. Il a alterné dès son plus jeune âge entre les deux idiomes. «À la maison, on parlait allemand, mais à l’école, tout était en français», raconte-t-il. L’école d’Ederswiler ayant fermé, il a suivi sa scolarité à Pleigne et à Movelier. Résultat: un parfait bilinguisme, sans accent. «Je fais l’effort de parler français, mais parfois je cherche mes mots», sourit-il.

Cet article vous intéresse ?

Abonnez-vous dès maintenant pour accéder à tous nos articles et médias.

Les bonnes raisons de s’abonner

  • Accès illimité aux contenus réservés aux abonnés

  • Accès au journal numérique dès 5h

  • Livraison à domicile chaque vendredi


Déjà abonné(e) ? Se connecter

Dans la même rubrique

C’est la vie

Emile Singelé. Amoureux de la mécanique

Emile Singelé a fêté son nonantième anniversaire il y a quelques mois. Il revient sur son parcours d’agriculteur. Un métier qui n’était pas sa vocation première, ce qui ne l’a pas empêché d’aimer ses bêtes. Un des traits de caractère de celui qui est également motard: sa gentillesse.