Dermatose bovine. Vaccination obligatoire des bovins à Genève et à Terre Sainte (VD)
Les bovins du canton de Genève et ceux de la région voisine de Terre Sainte, dans le canton de Vaud, seront vaccinés contre la dermatose nodulaire contagieuse.
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ATS
Aujourd’hui à 13:59, mis à jour à 14:00
Les premiers cas de cette épizootie ont été signalés fin juin en France, aux portes de Genève. La maladie ne touche que les bovins et ne présente aucun danger pour l’être humain.
Afin d’éviter la propagation de cette dermatose bovine, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a annoncé vendredi 18 juillet 2025 la vaccination obligatoire de tous les animaux réceptifs au virus dans le périmètre de surveillance établie en Suisse, qui englobe le canton de Genève et Terre Sainte (VD).
Cette mesure vise à créer une zone tampon et à empêcher autant que possible que cette maladie hautement contagieuse se propage en Suisse, indique l’OSAV. Ce dernier précise que la vaccination est la seule mesure efficace pour stopper l’épizootie et protéger au mieux les animaux.
Autorisation spéciale
Comme aucun vaccin contre la dermatose nodulaire contagieuse n’est à ce jour autorisé en Suisse, l’OSAV a émis le 11 juillet une décision de portée générale en accord avec Swissmedic permettant d’importer et d’utiliser les vaccins qui se sont avérés efficaces, en Europe, contre des foyers de la maladie.
L’OSAV a également fixé des restrictions concernant le trafic des animaux et des marchandises dans la zone de surveillance. Cette dermatose se transmet principalement par des piqûres de taons, de mouches et de moustiques. Les éleveurs sont invités à protéger le mieux possible les animaux de ces insectes. La dermatose nodulaire contagieuse ne touche que les bovins (vaches, buffles, bisons).
La maladie n’affecte ni les caprins ni les ovins. Cette épizootie peut entraîner «des pertes économiques considérables et inflige de grandes souffrances aux animaux», précise encore l’OSAV. La maladie est inoffensive pour l’homme. «La consommation de produits issus d’animaux infectés ou vaccinés ne présente aucun risque pour la santé humaine», note l’OSAV.