Protection des cultures. Des mesures concrètes sont nécessaires
La Fruit-Union Suisse (FUS) salue la stratégie de l’Office fédéral de l’agriculture pour une protection durable des cultures à l’horizon 2035. Il s’agit à présent de la mettre en œuvre concrètement avec des ressources suffisantes, une volonté politique claire et une collaboration efficace entre les offices.
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(COMM.)
17 juillet 2025 à 15:43
L’arboriculture suisse se retrouve de plus en plus sous pression: les conditions météo extrêmes, les ravageurs et les maladies menacent les cultures, et la suppression de produits phytosanitaires importants accentuent encore la problématique. Il est donc urgent de mettre en place des mesures concrètes pour protéger efficacement les cultures de fruits, affirme la Fruit-Union Suisse (FUS) dans un communiqué publié jeudi 17 juillet. Selon la faîtière, la stratégie présentée par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) donne un signal important pour l’avenir et montre clairement qu’il est tout aussi important de protéger les cultures que l’environnement.
Afin que la stratégie puisse être concrétisée avec succès, il faut fixer des priorités claires pour la recherche et libérer les ressources financières et humaines nécessaires. Ce n’est qu’ainsi que de nouvelles solutions pourront être développées, testées et mises en place à large échelle, estime la FUS. Elle attend, de plus, une démarche coordonnée de la part des offices fédéraux concernés, notamment l’OFAG, l’Office fédéral de l’environnement et l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, afin de créer des bases légales cohérentes et d’élaborer des solutions axées sur la pratique.
Mesures concrètes et mise en œuvre rapide
La FUS demande que les défis connus soient traités maintenant et non reportés à la PA2030+. Les mesures pouvant être concrétisées aujourd’hui doivent être mises en œuvre rapidement par les offices fédéraux. En outre, les alternatives aux mesures de protection actuelles doivent être efficaces dans la pratique, sûres et économiquement supportables; sinon, il ne s’agit pas de véritables alternatives pour assurer la protection des cultures, affirme la faîtière.
La FUS salue en principe la stratégie de l’OFAG car elle correspond à ses exigences. Elle demande néanmoins qu’elle soit assortie des ressources financières et humaines nécessaires, que les activités de recherche soient axées sur l’élaboration de solutions pratiques et que les offices s’engagent sans attendre et en commun pour trouver des solutions concrètes, en impliquant la pratique.