Miguel Martinez
16 janvier 2024 à 10:55
C’est le marché de Noël à Icogne (VS). L’atmosphère est décontractée, baignée d’odeurs de vin chaud, de cannelle et d’anis. Mais en s’approchant du stand de Lisa Kamerzin, on peut sentir des fragrances d’abricot ou de miel. «Ce sont des savons au lait de chèvre», explique la fermière, un bonnet de Père Noël sur la tête. Car à la Fermette à Didi, en plus des deux cents poules et dix cochons, on trouve une septantaine de chèvres bottées et de grisonnes rayées. «Ce sont des races rustiques!», s’enthousiasme Lisa. «Bien qu’elles produisent moins de lait, elles sont plus robustes et mieux adaptées à l’élevage extensif en montagne.»
Franc-comtoise d’origine, Lisa a longtemps vécu à Paris. «J’ai toujours adoré la campagne et la nature. Mes grands-parents étaient fermiers et j’aimais leur rendre visite, me ressourcer loin de la ville.» Après des études d’assistante de direction, elle travaille quelque temps comme secrétaire diplomatique à Paris. «Mon travail ne me passionnait pas, mais cette formation m’a finalement été utile. Pour gérer une exploitation agricole, mieux vaut être polyvalent. Bien sûr, il faut s’occuper des animaux, mais il y a également la transformation des produits, la vente et la gestion de l’entreprise. J’aime toucher à tout!»
Une entreprise à taille humaine
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