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Cultures

Pommes de terre. De mauvaises conditions climatiques pour la croissance des tubercules

Même si la pluie a temporairement fait son retour, la sécheresse et la chaleur de ces dernières semaines ont pesé sur les cultures de pommes de terre. Témoignages de trois producteurs vaudois.

Thierry Devallonné montre l’impact des aléas climatiques dans une parcelle de Celtiane (photo prise vendredi 11 juillet).L. Pillonel

Ludovic Pillonel

Ludovic Pillonel

22 juillet 2025 à 07:49, mis à jour à 11:11

Temps de lecture : 4 min

Thierry Devallonné entre dans une parcelle de Celtiane dont une partie des fanes sont desséchées. «Avec un feuillage dans cet état, la croissance des pommes de terre est totalement stoppée. On sait déjà qu’on aura moins de rendement que l’année passée», commente l’agriculteur basé à Correvon (VD). Si ce coup d’arrêt se prolonge, il craint la formation d’une deuxième génération lors de la reprise du développement des tubercules, ce qui nuirait à la qualité de la marchandise. Habituellement moins exposée à la chaleur et au manque d’eau en raison d’une période de végétation plus courte, la production de plants, à laquelle il consacre un tiers de ses dix hectares réservés aux pommes de terre, a tout de même été impactée cette année. Parmi les variétés de consommation qu’il livre à la centrale de Bercher, celles qui ont reçu plus d’azote et celles mises en place après des herbages s’en sortent le mieux. Les précipitations du week-end dernier ont un peu amélioré la situation. «Les 25 litres d’eau reçus permettent de maintenir le feuillage. Mais pour les pommes de terre en fin de végétation, la pluie n’a pas changé grand-chose», précise Thierry Devallonné.

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