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Vitiviniculture

Œnotourisme. Comment mieux valoriser les capites

Les capites de vigne présentent un potentiel œnotouristique que des vignerons de Lavaux aimeraient mieux exploiter. Les exigences de la Loi sur l’aménagement du territoire limitent les possibilités.

Maurice Neyroud aimerait pouvoir accueillir ses clients et amis aux alentours de sa capite.L. Pillonel

Ludovic Pillonel

Ludovic Pillonel

22 mars 2024 à 00:00, mis à jour le 25 mars 2024 à 09:07

Temps de lecture : 4 min

À Chardonne (VD), la capite de Maurice Neyroud offre une vue imprenable sur le Léman et les Alpes françaises en ce magnifique matin de mars. Cette petite construction évoque bien des souvenirs au vigneron de Lavaux, membre du Grand Conseil vaudois. "Lorsque j’allais à l’école, j’y rejoignais mes parents à midi pour partager un repas en famille, à l’abri du soleil ou de la pluie. J’y faisais aussi mes devoirs". Le soir venu, les outils y étaient rangés jusqu’au lendemain mais aujourd’hui, c’est sur un espace vide que s’ouvre la porte en bois. L’évolution des pratiques viticoles y est pour quelque chose. La culture en gobelets, verticale, a cédé sa place à la culture dite mi-haute en travers, permettant une mécanisation légère. "Aujourd’hui, de nombreuses capites ne contiennent rien d’autre que du bazar. Elles sont trop petites pour accueillir nos chenillettes", explique Maurice Neyroud.

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