UPFG. L’érosion des membres et le manque de relève inquiètent
La Fondation Aigues-Vertes à Bernex (GE) a accueilli participants et invités pour la 81e assemblée générale de l’Union des paysannes et femmes rurales de Genève (UPFG) mercredi 28 février.
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Janane Ozadam
8 mars 2024 à 00:00
La présidente de l’UPFG, Sandra Baudet, a commencé par saluer les participants avant d’aborder les défis auxquels l’association est confrontée. Parmi ceux-ci, une forte diminution des membres. De 551 membres en 2014, l’association ne compte plus que 276 membres en 2023.
La présidente a souligné que le nombre de femmes rurales membres de l’association dépasse largement celui des femmes paysannes. «Pourquoi les jeunes paysannes ne s’engagent-elles plus dans une association qui défend leurs intérêts?» Pour Sandra Baudet la réponse est claire: cela tient en grande partie à l’image souvent stéréotypée de la paysanne, «cantonnée au rôle de ménagère». Et pourtant, les membres de l’UPFG jouent un rôle essentiel en tant qu’ambassadrices de la promotion des produits du terroir. Tout au long de l’année, lors de nombreux événements, les stands des paysannes sont très convoités pour leurs délices réalisés avec passion. Malgré l’attrait indéniable de ce lien ville-campagne, une préoccupation persiste selon Sandra Baudet: «le renouvellement des générations n’est plus assuré». Elle a donc invité toutes les participantes à promouvoir l’UPFG auprès de leurs filles, belles-filles et petites-filles, afin que l’association devienne une option envisageable pour la jeune génération.
Changements au comité
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