La Chambre valaisanne d’agriculture (CVA) relève avec satisfaction que l’étude PARVAL n’a pas décelé de changements de la santé pulmonaire des enfants liés à la période des traitements phytosanitaires dans les cultures viticoles et arboricoles.
Partager
Comm
3 juin 2025 à 14:06
La Chambre valaisanne d’agriculture a suivi attentivement l’étude PARVAL menée par l’Institut tropical et de santé publique suisse (Swiss TPH) sur mandat du Conseil d’État valaisan. L’étude visait à évaluer l’exposition aux pesticides des écoliers primaires vivant à proximité de vignobles et de vergers, en tenant compte du contexte des inhalants non liés aux pesticides (c’est-à-dire la pollution atmosphérique) et de l’exposition au pollen.
La CVA prend note que la capacité respiratoire des enfants n’est pas modifiée par les traitements des cultures. «Ce constat doit rassurer toutes les personnes qui ont été désécurisées par les nombreux messages alarmistes émis à l’égard des produits phytosanitaires depuis plusieurs années», indique l’organisation dans un communiqué publié le mardi 3 juin.
«Ces résultats rassurants illustrent l’efficacité des mesures prises par l’agriculture afin de limiter les risques lors de l’usage de produits phytosanitaires.» La CVA note aussi que la plupart des recommandations du Swiss TPH sont déjà mises en œuvre par la législation cantonale ou fédérale.
L’organisation professionnelle souligne cependant que la science n’est pas en mesure d’identifier l’ensemble des composés chimiques présents dans l’environnement, à l’inverse des produits phytosanitaires qui, eux, sont tous détectables. Elle rappelle que l’étude PARVAL a mis en évidence la présence dans l’air de substances qui ne sont pas d’origine agricole.
La CVA appelle ainsi à un élargissement des investigations scientifiques vers ces autres sources de pollution, en vue d’identifier toutes les molécules présentes dans l’air, l’eau et l’environnement, ainsi que leur origine.
Après avoir connu son plus faible niveau en 2021, la surface de betteraves sucrières confirme cette année sa tendance à la hausse. Il s’agit maintenant de maintenir une production de sucre suffisante.
