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Cultures

Pommes de terre. Les avantages du prébuttage

En automne déjà, il est possible de former des buttes dans les champs destinés à accueillir des pommes de terre au printemps suivant. À Vallon (FR), Madrick Bonny utilise cette technique depuis deux ans.

Madrick Bonny cultive 12 hectares de pommes de terre. Il recourt au prébuttage et à la fumure localisée, avec une machine autoconstruite.V. Gremaud

Vincent Gremaud

Vincent Gremaud

23 mai 2024 à 11:28

Temps de lecture : 4 min

Organisée le mardi 14 mai 2024 à Domdidier (FR), la traditionnelle Journée Pommes de terre de Grangeneuve s’est tenue sur une parcelle exploitée par Madrick Bonny, agriculteur à Vallon (FR), en présence de quelque 35 participants. «La pomme de terre est une culture exigeante», a rappelé Claudia Degen, collaboratrice du secteur Production végétale de Grangeneuve. «Aujourd’hui encore, le taux d’autoapprovisionnement en pommes de terre est élevé. On espère pouvoir le maintenir aussi haut que possible.»

Hôte du jour, Madrick Bonny gère une exploitation d’une cinquantaine d’hectares orientée vers les grandes cultures et l’engraissement de poulets. «J’exploite de manière intensive, en respectant les prestations écologiques requises (PER) et en pratiquant le labour», a expliqué l’agriculteur de 30 ans. Sur ses terres assolées, il a mis en place une rotation sur 4 ans avec des céréales, du colza, des betteraves sucrières et des pommes de terre. «Avant la construction de mon poulailler, j’ai eu jusqu’à 18 ha de pommes de terre», a-t-il précisé. «Aujourd’hui, j’en cultive 12 ha et cette surface est stable.»

Prébuttage après la récolte du précédent cultural

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