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Technique

Épandage. La séparation du lisier, au centre des questionnements des agriculteurs

Avec l’entrée en vigueur de l’obligation d’utiliser des pendillards, l’intérêt pour la séparation du lisier a redoublé dans le monde agricole. Plusieurs professionnels se sont penchés sur la question.

Des étudiants du centre de formation et de conseil agricole du Canton de Zoug ont mené une étude sur la séparation du lisier.J. Scherer

Pauline Clerc

Pauline Clerc

17 mai 2024 à 00:00

Temps de lecture : 6 min

«La demande est forte dans la région fribourgeoise», confie Benoît Boschung de l’entreprise de travaux agricoles Andrey+Schafer. C’est qu’avec l’obligation d’utiliser des pendillards, qui est entrée en vigueur au début de l’année, son séparateur à lisier travaille sans relâche. Et ce ne sont pas les conditions météorologiques de ce printemps qui vont ralentir sa cadence. «Nous sommes passés de 30 000 m3 de lisier à séparer durant notre première année d’activité à 100 000 m3 aujourd’hui!»

Les avantages de la séparation des phases liquide et solide du lisier avant l’épandage sont largement reconnus par les agriculteurs. Outre la diminution des résidus dans les prairies et du salissement du fourrage, elle permettrait une meilleure disponibilité des éléments nutritifs et une fluidification du lisier. Ce dernier prendrait alors moins de place dans la fosse, deviendrait plus facile à transporter et, surtout, aurait moins tendance à boucher les tuyaux du pendillard. Cerise sur le gâteau: il est possible de récupérer la phase solide pour la litière des animaux.

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