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Gruyère AOP. Une nouvelle étude sur la traite automatisée

L’Interprofession du Gruyère AOP prend acte de la publication d’une nouvelle étude sur la traite automatisée.

Le cahier des charges du Gruyère AOP ne saurait être remis en question lors de ces réflexions.M. Romanens

Interprofession du Gruyère AOP

Interprofession du Gruyère AOP

22 mai 2025 à 20:53, mis à jour à 20:58

Temps de lecture : 2 min

L’Interprofession du Gruyère (IPG) prend acte de la publication de l’étude Agroscope «Traite automatisée dans les filières de fromages AOP». La problématique des systèmes de traite automatique est un thème qui occupe l’IPG depuis 1999. À ce jour, les robots de traite et plus particulièrement la traite en continu ne sont pas autorisés dans la filière du Gruyère AOP, ceci en raison des risques qualitatifs avérés liés à ce type de système, notamment d’altération du goût.

Ce sujet reste cependant d’actualité à l’IPG qui, par le biais de sa commission «Veille technologique», va examiner l’étude Agroscope. Pour ce faire, l’IPG souhaite mettre autour de la table les personnes, organisations et entreprises intéressées (constructeurs de robots, Agroscope, CASEI, ARQHA, etc.) disposant des compétences et de l’expérience nécessaire en la matière. L’IPG ne prendra position quant à cette étude qu’après l’avoir examinée dans la configuration mentionnée ci-dessus et aucun commentaire ne sera fait à ce stade.

Pas de remise en question du cahier des charges

L’IPG tient à souligner que la qualité du lait, en particulier de la matière grasse, est essentielle pour la qualité et la conservabilité du Gruyère AOP. Il est erroné de comparer le Gruyère AOP à d’autres fromages pour lesquels l’utilisation de robots de traite est autorisée. En effet, le Gruyère AOP a une durée d’affinage nettement supérieure à la plupart des autres sortes de fromages, ce qui induit un risque de rancissement beaucoup plus grand.

Par ailleurs le cahier des charges du Gruyère AOP ne saurait être remis en question lors de ces réflexions. En matière de traite, il s’agit en particulier du respect des 2 traites par jour à 2,5 heures maximum par traite, de la livraison du lait 2 fois par jour à la fromagerie et de l’intervalle maximal de 18 heures entre la première traite et le début de fabrication du Gruyère AOP. Ces conditions strictes sont des éléments clés de différenciation du Gruyère AOP par rapport à la concurrence et contribuent à son succès sur les marchés autant en Suisse qu’à l’étranger.