Innovation. Chercher des solutions depuis la base

En novembre dernier, sept viticulteurs et encaveurs bios ont fondé l’association Vigne et Avenir. L’objectif: aller plus loin dans la recherche de solutions améliorant les pratiques agronomiques.

Les membres de l’association avec Alain Bersier, Vincent Beetschen, Guy Cousin, Gilles Pilloud, Fabien Vallélian, Yann Morel et Éric Meylan (de g. à dr.).DR

Pierre-André Cordonier

29 avril 2024 à 13:45

Temps de lecture : 6 min

Regroupé, on est plus fort et plus convaincant. C’est un peu la devise qui a contribué à la création en novembre 2023 de l’association Vigne et Avenir dont le but est de promouvoir des initiatives de recherche appliquée en viticulture et œnologie afin d’améliorer les pratiques en viticulture biologique.

Les enjeux: diminuer les intrants, que ce soit les produits phytos ou les apports d’engrais externes à l’exploitation, améliorer la résilience des sols, notamment dans la perspective du changement climatique, viser la neutralité carbone, générer des services à la société (eau, air, sols vivants et fertiles, biodiversité fonctionnelle, etc.), garantir la qualité des vins. Cela tout en assurant une production rémunératrice permettant aux vitiviniculteurs de vivre de leur métier.

Ils sont sept, de la même génération, certains se sont connus lors de leur formation, comme le président de l’association Gilles Pilloud, responsable du domaine du Château-de-Crans sur La Côte vaudoise (22 ha) et d’un vignoble à Féchy (VD), et le vice-président Guy Cousin, vitiviniculteur à Concise (VD), sur le lac de Neuchâtel. Ils sont tous en production biologique avec, pour la plupart, une dizaine d’années d’expérience derrière eux.