En Suisse, la lutte contre le piétin progresse. En six mois, le taux d’infection des troupeaux ovins suisses est passé de 21% à 12%. Objectif: descendre sous 1% d’ici cinq ans.
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ATS
24 avril 2025 à 13:21, mis à jour le 28 avril 2025 à 08:15
La lutte nationale contre le piétin des moutons a porté ses fruits entre l’automne 2024 et le printemps 2025. Le taux d’infection dans les troupeaux est passé de 21% à 12%. L’objectif du programme est de ramener cette proportion à moins de 1% en cinq ans.
Dans la lutte contre le piétin, une maladie des onglons douloureuse et contagieuse touchant les moutons, une première période d’examen s’est déroulée d’octobre dernier à fin mars, indique jeudi l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). L’office et les services vétérinaires cantonaux ont contrôlé les 12 432 exploitations ovines de Suisse. Des prélèvements d’échantillons ont été nécessaires dans 11 000 d’entre elles.
Les autorités ont mis en place des traitements dans les exploitations concernées. Le plus important est de tailler les onglons et de procéder régulièrement à des bains d’onglons. Le respect des mesures de biosécurité et les prescriptions relatives au trafic des animaux sont également essentiels.
Après six mois de mise en œuvre du programme de lutte, le taux d’infection est tombé à 12%. Selon l’OSAV, il devrait continuer à baisser, car certaines exploitations sont encore en cours d’assainissement. Sur les 2250 exploitations testées positives au piétin, 828 ont réussi à traiter leurs troupeaux, dont 719 du premier coup.
Ce succès est avant tout le fruit de l’engagement des éleveurs, mais aussi de la bonne collaboration entre les différents acteurs, souligne l’OSAV. La prochaine période de dépistage s’étendra du 1er octobre au 31 mars 2026.
Au début de la lutte menée à l’échelle nationale l’automne dernier, l’OSAV estimait qu’un mouton sur quatre était touché en Suisse, soit environ 130 000 animaux. Les moutons malades ne peuvent plus marcher normalement et paissent sur les genoux.
Depuis le 1er avril, les marchés publics de bétail n’acceptent que des bovins provenant d’exploitations avec feu vert. Les organisateurs de marchés sont responsables du respect de ce principe. Un trafic d’animaux sûr profite à toutes les exploitations.
