Santé. Penser élevage, c’est penser veaux
L’élevage des veaux pose encore de nombreux problèmes. Organisée par Santé bovins Suisse, une journée de formation vétérinaire a permis de réactualiser les connaissances.
Dermatose nodulaire. Genève bouclier de la Suisse
En première ligne contre la dermatose nodulaire contagieuse, le canton de Genève a réussi à contenir l’épizootie. Pourtant, les restrictions fédérales restent inchangées, au grand dam des organisations agricoles locales.
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Aujourd’hui à 14:15
Temps de lecture : 2 min
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Depuis le 2 juillet 2025, les éleveurs genevois ont mis en œuvre des mesures strictes pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), notamment des restrictions de mouvements et une vaccination à large échelle. Aucun cas de la maladie n’a été détecté ni à Genève ni dans l’est de la Suisse. Ce dispositif a permis de préserver le statut sanitaire indemne du pays, essentiel pour le commerce avec les pays tiers.
Malgré cette situation favorable, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) maintient les restrictions jusqu’au 16 novembre 2025. Les demandes d’assouplissement, relayées par le conseiller d’État Pierre Maudet et la conseillère fédérale Élisabeth Baume-Schneider, n’ont pas été retenues, déplorent AgriGenève et le Syndicat Bovin Genevois dans un communiqué vendredi 31 octobre.
Pour un protocole national
Depuis début octobre, l’OSAV propose deux options aux éleveurs impactés: chercher des solutions d’accueil dans d’autres exploitations situées dans la zone vaccinale, notamment dans le canton de Vaud, ou procéder à l’abattage d’animaux surnuméraires encore sains et immatures, en échange d’une indemnisation fédérale. «Cette dernière solution balaie d’un revers de plume des mois d’efforts, de vigilance et de soins aux animaux».
Dans leur communiqué commun, AgriGenève et le Syndicat Bovin Genevois dénoncent des décisions «purement administratives» qui ignorent les efforts déployés localement. Ils appellent à la reconnaissance des mesures prises sur le terrain et à la mise en place d’un protocole national pour la gestion des futures épizooties. Selon eux, la solidarité fédérale doit s’exprimer concrètement lorsque certaines régions se trouvent en première ligne.
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