Le changement climatique a un impact parfois conséquent sur les rendements. L’étude «Grandes cultures résilientes au climat en 2035» doit permettre d’envisager une agriculture durable malgré des conditions difficiles.
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22 mars 2024 à 00:00
Réalisée par Agroscope sous mandat de l’Union suisse des paysans, de Fenaco et de Suisse Grêle, l’étude «Grandes cultures résilientes au climat en 2035» a été communiquée au public en février. Elle a pour but de dresser l’état actuel des connaissances et des pratiques et de proposer des mesures d’adaptation pour maintenir une agriculture productrice. L’année 2035 a été choisie afin de pouvoir se projeter dans l’avenir, sans viser trop loin quand même.
«Plusieurs volets sont à considérer quand on parle de climat. D’un côté, il y a la chaleur; avec des températures qui augmentent, des plantes qui transpirent davantage et qui ont besoin de plus d’eau. Et de l’autre côté, il y a les précipitations; avec des périodes de plus en plus fréquentes sans pluies ou trop humides», relève Christoph Carlen, responsable de l’étude au sein d’Agroscope. Certaines plantes ont plus de peine à s’adapter, comme les pommes de terre, et le plus gros défi est de leur assurer un approvisionnement minimum en eau. La situation ne va pas s’améliorer à l’avenir, d’où l’importance de se demander "que faut-il faire maintenant"?
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Lorsque sols commencent à devenir très humides, il est important de ne pas réaliser les derniers semis dans de mauvaises conditions. Il faut attendre qu’ils soient ressuyés aussi en profondeur. La pâture doit aussi être adaptée.
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