AgroImpact. L’agriculture leader de la séquestration

L’association intercantonale AgroImpact fondée le 11 décembre dernier rassemble différents partenaires pour la séquestration de carbone dans l’agriculture.

Claude Baehler, président d’AgroImpact (de g. à dr.), Eugenio Simioni, directeur général de Nestlé Suisse, Valérie Dittli, conseillère d’État vaudoise en charge de l’agriculture, Aude Jarabo, directrice d’AgroImpact, Isabelle Moret, conseillère d’État vaudoise en charge de l’économie, Benoît Stadelmann, de WWF Suisse, et Martin Pidoux, directeur de Prométerre.Jean-Bernard Sieber

Pierre-André Cordonier

17 janvier 2024 à 09:42

Temps de lecture : 6 min

Nestlé Suisse, le WWF et les chambres romandes d’agriculture rassemblés dans un même projet, voilà une alliance plutôt inédite. C’est la plateforme AgroImpact, dédiée à la diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l’agriculture, qui inaugure cette collaboration. L’association intercantonale organisait une conférence de presse à la Buvette du Grand Conseil mercredi 10 janvier.

À l’origine du projet, il y a Prométerre. L’Association vaudoise de promotion des métiers de la terre a piloté une étude sur la faisabilité des mesures de diminution de GES et de séquestration de carbone (lire Agri du 12 mai 2023, en page 10). "Cette phase est actuellement terminée. Avec le dispositif ClimaCert, nous avons des instruments de mesures fiables scientifiquement et GIEC compatibles (ndlr: Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) pour les grandes cultures, la vigne, le lait et la viande" explique Aude Jarabo, directrice d’AgroImpact.

Le but de la plateforme est de coordonner les opérations et de trouver du financement auprès de partenaires. L’information auprès des agriculteurs, qui s’engagent sur une base volontaire, et l’élaboration du plan de mesures à la suite du diagnostic sont du ressort des conseillers agricoles des cantons.