Vaud. Améliorer la qualité des sols et réduire les contrôles

L’État de Vaud prend des mesures pour soulager les exploitants agricoles: il va réduire d’un tiers les contrôles. Son autre priorité est d’améliorer le taux d’humus dans les sols.

La ministre de l’agriculture vaudoise Valérie Dittli entourée d’Olivier Mark, président de la CIVV, Aurélien Rolaz, membre du comité des JAVD, et Martin Pidoux, directeur de Prométerre (de gauche à droite).K. Etter

Karine Etter

20 mars 2024 à 15:29, mis à jour à 16:37

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Améliorer la qualité des sols et réduire les contrôles. La ministre en charge de l’agriculture vaudoise Valérie Dittli a présenté les deux priorités stratégiques définies par le Canton, vendredi 15 mars, à Morges. Ces mesures visent d’une part à répondre aux revendications exprimées par les familles paysannes, d’autre part à développer une agriculture vaudoise «autonome, robuste et durable». La conseillère d’État a aussi mis en avant la volonté de renforcer la collaboration entre les différents acteurs du secteur: Prométerre, l’Association des Jeunes agriculteurs vaudois (JAVD) et la Communauté interprofessionnelle des vins vaudois (CIVV). «Il est nécessaire d’avoir une vision commune et de pouvoir ainsi nous orienter dans une même direction», a-t-elle déclaré.

Augmenter le taux d’humus

«Le sol est aussi vital pour l’agriculture que l’eau pour un poisson, il est donc temps de regarder ce qu’il y a sous nos pieds», a poursuivi la conseillère d’État. Le canton de Vaud compte 107 000 ha de SAU dont 76 000 ha de surface d’assolement ce qui représente 17,3% du contingent national. S’ajoutent 40 000 ha d’estivage. C’est dire l’importance de ces terres que les agriculteurs vaudois ont tout intérêt à soigner et garder vivantes. L’objectif est donc d’accroître le taux d’humus des sols afin de rendre ceux-ci plus fertiles et plus résilients face aux changements climatiques. Rien de nouveau en matière d’agronomie: l’humus améliore la capacité de rétention en eau, en nutriments et en CO_2.