Digitalisation. «Il faut absolument pouvoir valoriser les données existantes»

La numérisation investit petit à petit l’agriculture et l’Union suisse des paysans a récemment fait le point sur la question au travers d’un rapport. Voyage vers le futur en compagnie de NADINE TROTTMANN, collaboratrice spécialisée en numérisation, recherche et vulgarisation à l’USP.

Nadine Trottmann: «L’USP s’engage pour des conditions cadres équitables. Pour l’exécution de la politique agricole par exemple, seules les données pour lesquelles il existe une base légale claire peuvent être collectées».USP

Martine Romanens

10 mai 2024 à 00:00

Temps de lecture : 9 min

En 2022, l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) publiait un rapport en réponse au postulat Bourgeois intitulé Digitalisation dans le secteur agricole. Rôle de la Confédération. En avril dernier, l’Union suisse des paysans (USP) lui emboîtait le pas avec la publication d’un Rapport de numérisation qui dresse un état des lieux et explore les perspectives de la numérisation pour l’agriculture suisse.

Quel rôle veut jouer l’USP dans le domaine de la numérisation de l’agriculture suisse?

Nous reconnaissons le potentiel des données agricoles et nous nous engageons pour que les exploitations en bénéficient tout en restant neutres et indépendants. Nous ne sommes pas actifs sur le plan commercial et ne participons pas au développement des Systèmes d’information de gestion agricole (FMIS) ou des technologies de smart farming. Nous nous engageons toutefois en faveur de conditions cadres correctes et des droits de l’agriculture, par exemple en ce qui concerne la protection des données.