Santé. L’intestin, notre deuxième cerveau émotionnel
Dans le cadre de ses cours tout public, la Fondation rurale interjurassienne (FRI) propose une formation sur les mouvements réflexes de l’intestin, incluant des exercices pratiques.
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Eve Ruch
26 avril 2024 à 00:00
L’estomac des vaches est souvent au cœur des préoccupations. Lors des formations, les agriculteurs et agricultrices étudient en détail l’anatomie du bovin et sollicitent fréquemment l’aide d’un vétérinaire pour traiter divers problèmes chez leur bétail. Claudette Koller, naturopathe diplômée de Courchapoix (JU), recentre le débat sur notre propre corps.
Le cours commence par une expression des attentes de chaque participant pour cette journée. Chacun choisit une carte illustrant l’état actuel de son estomac. Les principales attentes exprimées convergent vers la recherche de «moyens et astuces» pour gérer les problèmes intestinaux et alimentaires, souvent liés à d’autres problèmes tels que l’insomnie.
En effet, la plupart des participants ont établi un lien entre les périodes de stress émotionnel et les troubles de l’estomac. Claudette Koller, ancienne infirmière en soins intensifs, exerce comme naturopathe depuis plus de dix ans. Spécialiste des troubles digestifs en raison de son vécu, elle comprend particulièrement les participants. L’intestin travaille à un moindre coût comparé à notre premier cerveau. «C’est comme si votre mental travaillait pour 150 francs de l’heure et le ventre pour 25 francs de l’heure. Libre à vous de n’utiliser que la tête, mais vous utiliseriez moins d’énergie en écoutant votre ventre», explique Claudette Koller. Beaucoup de problèmes digestifs sont d’ordre émotionnel et peuvent être traités par des exercices de respiration.
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