Stratégie. Le soutien à la sélection animale en cours d’adaptation
Cible de critiques, l’élevage d’animaux de rente reste un rouage essentiel de notre agriculture. Le soutien dont il bénéficie est repensé dans le cadre de la Stratégie de sélection animale à l’horizon 2030.
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22 février 2024 à 17:31, mis à jour à 17:48
Visé par une initiative, fustigé pour son impact sur le climat, l’élevage d’animaux de rente traverse une période tumultueuse. Il n’en demeure pas moins un élément important de notre patrimoine culturel, garant du maintien d’un paysage ouvert. "Dans le système alimentaire suisse et mondial, la production animale apporte une contribution indispensable à une alimentation humaine saine et suffisante, par exemple en utilisant des ressources que nous ne pouvons pas consommer directement (herbages, sous-produits et déchets de la production alimentaire)", relève Sarah Kehrli, du secteur Communication et services linguistiques de l’Office fédéral de l’agriculture.
La Confédération soutient l’élevage à travers des contributions destinées à la sélection animale. Menacée d’une diminution de 3,9 millions de francs dans le cadre des débats autour du budget 2024, l’enveloppe dédiée à cette activité a finalement été maintenue, grâce notamment à la mobilisation de la défense professionnelle.
En 2023, le crédit destiné à la sélection animale s’est élevé à 37,9 millions de francs. La majeure partie de ce montant, à savoir 32,5 millions de francs, a été allouée aux mesures zootechniques dans l’élevage (tenue du herd-book, épreuves de performance). L’aide fédérale a aussi permis de financer les contributions pour la préservation des races suisses dont le statut est menacé et critique à hauteur de 4,75 millions de francs. Les contributions à des projets en faveur des races suisses (865 200 francs), à des projets de recherche (44 700 francs) et au stockage à long terme de matériel cryogénique (14 800 francs) complètent le tableau.
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