Révolte agricole. "Autour de la table, nous étions les seuls à ne pas être rémunérés"
Marlène Perroud est une des figures de proue de la révolte agricole romande. Elle s’exprime au lendemain de la rencontre du groupe suisse avec l’Office fédéral de l’agriculture.
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12 mars 2024 à 16:36, mis à jour le 13 mars 2024 à 07:42
Fromagère, agricultrice et femme de conviction, Marlène Perroud a d’abord tenu un alpage durant 12 ans. Elle a ensuite repris une exploitation hors cadre familial en 2020, avec production laitière et grandes cultures, à Dompierre (VD). Maman de deux enfants, elle partage son ressenti.
Comment s’est passée votre visite à l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), lundi dernier?
Ils étaient quatre à nous recevoir. Dans le nous, j’intègre seize collègues représentants de toutes les filières – choisis par nos soins, j’insiste – ainsi qu’une quinzaine de parlementaires. Nous avons soumis une à une les revendications du groupe romand, sur lesquelles l’OFAG a pu s’exprimer. Une réponse écrite nous est promise d’ici mi-avril. On nous a écoutés mais, de mon côté, je ne me suis pas sentie fondamentalement entendue, ni vraiment rassurée par un discours quelque peu déresponsabilisant. Je mets plus d’espoir dans les actions des parlementaires.
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