Petits fruits. Des rayons UV pour combattre les maladies fongiques dans les fraises
À l’aide de robots, des projets suisses testent l’efficacité des rayonnements ultraviolets contre les maladies cryptogamiques des fraises. Un jour, les machines remplaceront peut-être les fongicides.
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12 avril 2024 à 00:00
Temps de lecture : 6 min
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Dans le contexte actuel de la politique agricole, les mesures "non chimiques" ont de plus en plus la cote. Alors que, de leur côté, les produits fongicides sont de plus en plus inutilisables. En cause: des coûts élevés, leurs effets néfastes sur l’environnement et la santé humaine, mais aussi des résistances toujours plus importantes. Par exemple, en Suisse, plus de la moitié des échantillons de fruits analysés présentent des souches de botrytis qui montrent, en moyenne, plus de quatre résistances aux substances actives botryticides. La perte de rendement qui en résulte chaque année est d’environ 15%, ce qui correspond à une valeur de 9,1 millions de francs.
Pour trouver des solutions, la Fruit-Union Suisse (FUS) s’est alliée notamment avec l’Université des sciences appliquées de Zurich (ZHAW), la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (Hepia) et Agroscope. Le groupe de projet discute de la production des prototypes et planifie les essais sur le terrain. Son objectif: pouvoir se passer de fongicides grâce au pouvoir désinfectant des rayons UV.
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