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Innovation. L’assistant digital Albert étoffe son savoir

L’assistant digital de connaissances d’Agridea, baptisé Albert, a désormais la capacité de comprendre l’ensemble du contenu de toutes les publications de la centrale de vulgarisation agricole ainsi que de répondre en détail aux questions complexes. L’intégration de ChatGPT a permis ce progrès.

Albert, le chatbot d’Agridea, connaît désormais le contenu de toutes les publications de la centrale de vulgarisation agricole.Agridea

Agridea

Agridea

2 avril 2024 à 15:31, mis à jour à 16:30

Temps de lecture : 3 min

Depuis environ deux ans, Albert travaille comme collaborateur digital pour la centrale de vulgarisation agricole Agridea. Il répond assidûment 24 h/24 aux questions des visiteuses et visiteurs du site www.agridea.ch. Au début, ses connaissances se limitaient aux thèmes des grandes cultures et de la production animale.

Intelligence artificielle linguistique sophistiquée

Grâce à l’intégration de GTP-4, le modèle linguistique avancé derrière ChatGPT, Albert est désormais en mesure de fournir gratuitement des informations détaillées sur un grand nombre de sujets de conseil agricole. Les personnes désireuses d’en savoir plus peuvent ainsi obtenir plus facilement et rapidement des réponses à leurs questions sur les filières agricoles, sans avoir à parcourir de nombreux sites Internet.

Dominique Dietiker, responsable du groupe Communication, Médias chez Agridea, déclare: «Au début, nous ne savions pas si nous allions pouvoir intégrer GPT-4. Nous sommes ravis d’y être parvenus et de pouvoir ainsi rendre facilement accessibles des informations complètes et de qualité. Avec cette étape importante, nous soulignons notre volonté d’utiliser des technologies et des méthodes innovantes dans la vulgarisation agricole».

Albert sait presque tout

Agridea propose un large éventail de plus de 450 publications numériques et imprimées, et gère également la plateforme de connaissances agricoles www.agripedia.ch. Albert est désormais familier avec le contenu de ces produits. Par exemple, si on lui demande comment les agriculteurs peuvent lutter contre la résistance aux antibiotiques, il cite les premiers points de départ importants: «Les agriculteurs peuvent réduire l’utilisation d’antibiotiques en prévenant l’apparition de maladies, en améliorant l’état de santé général du troupeau, la biosécurité, l’hygiène et les vaccinations». Albert renvoie en même temps à la source et peut indiquer quelles publications d’Agridea sont pertinentes pour des informations complémentaires. En outre, il est en mesure de répondre aux questions concernant l’organisation, y compris renseigner sur les responsabilités de chaque employé et employée au sein d’Agridea.

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