Maladies. Très présents mais peu connus, les virus de la vigne avancent masqués
Omniprésents dans le vignoble suisse, les virus de la vigne sont sous-estimés par les viticulteurs. La certification est le meilleur rempart contre les maladies du court-noué et de l’enroulement.
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Arnaud Blouin, Agroscope
23 janvier 2024 à 10:11
Les plantes, peuvent, elles aussi, être infectées par des virus, mais, à la différence avec les animaux, les infections virales des plantes sont incurables. Heureusement, si la grande majorité des vignes sont infectées par un ou plusieurs virus, la plupart des 100 virus recensés sur la vigne ne sont pas, ou très peu, néfastes pour la plante. Il existe cependant, deux maladies causées par des virus dont la présence et l’impact sont connus depuis fort longtemps dans nos vignobles: le court-noué aussi, appelé dégénérescence infectieuse, et l’enroulement.
Deux maladies décrites depuis fort longtemps
Dès 1958, René Bovey, alors directeur du département Protection des plantes de la station fédérale d’essais agricoles de Lausanne, alerte sur l’impact du court-noué sur le rendement. Il illustre son message d’une photo montrant que cette maladie peut engendrer une perte de rendement de 95% sur chasselas en raison de la coulure. Dans le même article, il décrit aussi la perte qualitative engendrée par la maladie de l’enroulement, «faible coloration du raisin, perte de sucre de 50% environ».
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