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Cultures

Couverts végétaux. Des drones évaluent la biomasse

L’Hepia a conduit une étude sur l’usage de drones afin d’évaluer la biomasse des couverts végétaux. Le modèle obtenu est efficace et va encore être affiné.

Le modèle obtenu avec un drone permet d’estimer la biomasse des couverts végétaux de manière tout à fait compétitive par rapport au satellite.Alain Dubois, Hepia

Pierre-André Cordonier

Pierre-André Cordonier

26 février 2024 à 14:43

Temps de lecture : 6 min

Obtenir une mesure exhaustive et automatique de la biomasse produite par les couverts végétaux en intercultures est une demande de différents acteurs de la chaîne de valeur alimentaire. Les groupes de recherche Sols et Substrats et Modélisation informatique du paysage de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (Hepia) y ont répondu en lançant en 2022 le projet FlightsC, financé par la HES-SO et dirigé par Ophélie Sauzet et Alain Dubois, tous deux de Hepia. Prévus sur une année, les résultats sont désormais disponibles.

Le projet visait à répondre à un manque de données compromettant l’utilisation efficace des systèmes de télédétection actuels pour la mesure des biomasses des couverts végétaux. Pour combler ce manque, les chercheurs ont recouru à un drone équipé de deux caméras, l’une multispectrale permettant de mesurer différents indices de végétation dont le NDVI 1), l’autre effectuant de la photogrammétrie, c’est-à-dire mesurant la hauteur des végétaux.

Tout le travail de l’équipe de projet a été de construire un modèle fiable en comparant les données obtenues par le drone avec les mesures de la végétation effectuées par un observateur au sol ainsi qu’avec celles en laboratoire de la matière sèche d’échantillons.

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  • 1) Le NDVI (Normalized Difference Vegetation Index) est un estimateur du taux de couverture par les végétaux sur un quadrat ou sur une parcelle agricole par la mise en valeur de la différence entre la bande visible du rouge et celle du proche infrarouge.

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