À Longirod (VD), Christian et Jean-Marc Rüfenacht sont les premiers à avoir obtenu une autorisation de procéder à des mises à mort de leurs bovins directement à la ferme.
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16 janvier 2024 à 10:11
Le transport des bovins vers les abattoirs et le stress que cela engendre sont parfois remis en question. Pour y remédier, il est possible, depuis juillet 2020 et l’adaptation de l’Ordonnance concernant l’abattage d’animaux et le contrôle des viandes, d’abattre ses animaux directement la ferme ou au pâturage, tout en commercialisant leur viande, moyennant l’obtention d’une autorisation délivrée par le Canton. Cet été, Christian Rüfenacht et son fils Jean-Marc sont les premiers vaudois à avoir décroché ce précieux sésame.
L’origine de cette démarche est à mettre au crédit de Jean-Marc Rüfenacht. En 2021, il se lance dans la vente directe, au détail, de la viande bio produite sur la ferme familiale en montant une Sàrl de commercialisation basée sur un site internet (farm-fresh.ch). "Il a passé trois ans aux États-Unis. Il est revenu en disant qu’il fallait arrêter de brader nos produits", explique son père Christian.
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SUR LE WEB
www.bioactualités.ch
Sur cette plateforme se trouvent davantage d’informations sur la mise à mort à la ferme des bovins, mais aussi des petits ruminants et des volailles.
abaferme@biovaud.ch
La conférence-débat organisée à L’Isle (VD) a laissé nombre d’agriculteurs sur leur faim. Elle s’adressait à l’ensemble de la population concernée par le Parc naturel régional du Jura vaudois.
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