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Animaux

Apiculture. Deux intoxications de colonies d’abeilles en 2023

Deux intoxications de colonies d’abeilles ont été confirmées en Suisse en 2023. Elles sont dues à des produits phytosanitaires: un des produits était interdit, l’autre a été mal utilisé.

Sur 15 suspicions d’intoxication aux produits phytosanitaire, 2 cas ont été confirmés l’an passé.Agri

ATS

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4 avril 2024 à 08:43, mis à jour à 10:45

Temps de lecture : 3 min

Au total, quinze suspicions d’intoxication ont été signalées l’an dernier au Service sanitaire apicole, écrit celui-ci mercredi. Dans deux cas, une forte intoxication aiguë a été confirmée. La première est survenue après une application de diméthoate, un insecticide qui n’est plus autorisé depuis plusieurs années: 81 colonies d’abeilles ont été touchées. Cette matière active a été pulvérisée sur un champ de colza, alors que cette matière active n’a jamais été autorisée sur cette culture.

Le deuxième cas est survenu suite à une pulvérisation de l’insecticide biologique spinosad sur une plantation de noisetiers. L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires avait délivré une autorisation d’urgence pour ce produit, mais avait interdit son utilisation sur les plantes présentant du miellat.

Le miellat est une source de nourriture importante pour les abeilles. Il est facilement reconnaissable car il rend les feuilles brillantes et collantes. Ce phénomène n’a malheureusement pas été vu avant l’application, explique apiservice.

Varroa

Outre les deux cas d’intoxication avérés, la mort des abeilles était due au virus de la paralysie chronique dans cinq autres cas suspects. Les symptômes de cette infection virale sont très similaires à ceux d’une intoxication.

Dans quatre cas, la mort de nombreuses abeilles s’explique par une forte charge en varroa et, dans deux cas, par le froid. À deux reprises, la cause des dommages subis par les abeilles n’a pas été élucidée.

Les intoxications sont observées depuis une dizaine d’années et la tendance est à la baisse, explique à Keystone-ATS Marianne Tschuy, spécialiste chez Apiservice. Un pic a été enregistré en 2017, avec une quinzaine d’intoxications, dues notamment aux nicotinoïdes.

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