Avant Pâques, l’approvisionnement en œufs issus de l’élevage au sol et en plein air a pu être assuré parce que la production suisse a continué à augmenter et que davantage d’œufs ont été importés. Après Pâques, les ventes diminuent généralement; cependant, à cause du coronavirus, cette année, elles baisseront probablement moins que les années précédentes.
La filière part du principe que la demande restera élevée tant que les restaurants resteront fermés et que le tourisme d’achat sera limité. Toutefois, on s’attend à une légère surproduction dans toutes les branches en été, car la production indigène est nettement supérieure à celle de l’année dernière.
Tendance: l’offre reste élevée, ce qui pourrait entraîner une offre excédentaire en été.
Situation tendue à l’étranger
Aux Pays-Bas et dans plusieurs régions d’Allemagne, la situation est toujours tendue en raison du confinement obligatoire des poules. C’est pourquoi l’offre d’œufs bios et d’œufs de poules élevées en plein air est très limitée.
Toutefois, l’approvisionnement peut être assuré grâce à l’achat d’œufs de consommation en provenance d’autres pays comme l’Italie ou la France. L’évolution de la situation dépendra de la rapidité avec laquelle le confinement obligatoire sera levé.
Rien qu’aux Pays-Bas, 13,5 milliards d’œufs sont produits chaque année, soit environ 13 fois plus qu’en Suisse.La situation des œufs de transformation est en principe la même que celle des œufs de consommation. Les œufs de transformation bios et issus de l’élevage en plein air sont rares et les prix sont en constante augmentation.
Tendance: le Covid-19 et la grippe aviaire continueront à influer sur le marché pendant encore longtemps.
Gallosuisse, le 12 avril 2021