Une journée dédiée au robot de traite
«Penser vache» a été le mot d’ordre de la matinée organisée par Melior. Consacrée au robot de traite, elle a réuni des agriculteurs convaincus par l’équipement et des intéressés. La mise en place d’un robot nécessite une méticuleuse analyse de la situation d’une exploitation. Les ajustements à apporter et les optimisations possibles ont été mis en exergue au travers d’une journée proposée par Melior, tenue le 9 mars à Moudon (VD). Olivier Belot, chef des ventes, a ouvert la séance devant une vingtaine de producteurs laitiers conviés pour l’occasion. En guise d’introduction, il a rappelé l’importance de l’alimentation des vaches laitières pour Melior. Celle-ci représente 40% de la quantité totale des aliments produits par la firme. Olivier Belot a également ajouté que la Suisse comptait 1500 robots de traite en 2022, contre seulement 20 en 2001. En 2023, 15% des vaches sont traites de manière robotisée.
Grâce à un tour de table, chaque agriculteur présent a pu faire part de ses besoins. Les situations sont toutes singulières. «Je suis venu pour les échanges avec d’autres professionnels», relate un pionnier qui a mis en place son premier robot de traite il y a dix ans. Après un agrandissement de son exploitation, celui-ci désire en installer un deuxième. «Mais je fais jouer la concurrence», a glissé l’agriculteur vaudois dans un sourire. D’autres, producteurs pour le Gruyère AOP, dont le cahier des charges proscrit l’utilisation du robot, sont venus par curiosité ou pour changer de filière. Certains ont récemment franchi le cap «sans regret».
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