Un bilan positif pour le projet Boiron grâce à l’engagement des agriculteurs
Lancé en 2005, le projet Boiron a permis d’améliorer la qualité des eaux de la rivière. Différentes mesures prises par les agriculteurs ont contribué à ce succès.
Améliorer la qualité des eaux tout en maintenant la production agricole: voici l’équation a priori délicate que les acteurs au chevet du Boiron sont parvenus à résoudre. Leur succès, communiqué vendredi 17 juin à Denens (VD), lors de la journée de clôture du projet, s’est concrétisé grâce à la mobilisation d’environ 80 exploitations agricoles du bassin-versant du cours d’eau.
Le Boiron, qui prend sa source à Ballens pour se jeter dans le lac Léman à Tolochenaz, 14 kilomètres en aval, affichait une concentration en résidus de produits phytosanitaires (PPh) inquiétante à la fin des années 1990. Plusieurs adaptations des pratiques agricoles ont eu un impact positif sur la qualité chimique et biologique de ses eaux.
Un audit a été réalisé pour chaque exploitation participante afin d’identifier les mesures possibles sur les quinze proposées au total. Etant donné que les céréales couvrent 30% des terres agricoles associées au projet, les interventions liées à ces cultures ont été les plus mises en œuvre.
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