Réfléchir à l’utilisation de son couvert
La mise en place d’un couvert végétal répond à plusieurs objectifs, qu’il s’agisse de coller aux exigences de la politique agricole ou de produire de la biomasse ou du fourrage. Le choix de l’utilité dicte la conduite de la culture.
Un couvert peut être implanté pour diverses raisons. La première est certainement de répondre aux exigences de la politique agricole puisque les prestations écologiques requises obligent les producteurs à couvrir les parcelles récoltées avant le 31 août. Mais pour de nombreux agriculteurs, la réflexion va plus loin et ils profitent de cette interculture pour en tirer une plus-value, pour l’affouragement du bétail ou pour apporter de la biomasse au sol. Amélie Fietier, conseillère à la Fondation rurale interjurassienne (FRI), appelle les exploitants à réfléchir au sens donné à leur couvert. «Est-ce que vous le semez pour entrer dans le cadre et répondre aux exigences ou pour gagner quelque chose?» Selon l’objectif à atteindre, la conduite de la culture ne sera pas la même: date du semis, choix des espèces, apports de fumure, travail du sol, etc.
Plusieurs couverts végétaux ont été présentés le 15 septembre dans le cadre d’une journée organisée par la FRI. Dans le cadre du projet Terres Vivantes, il est conseillé aux exploitants de recouvrir leurs sols dès que possible après le passage de la batteuse.
Gain de biomasse Patrick Quiquerez, agriculteur bio à Grandfontaine (JU), a effectué un sous-semis dans son blé le 13 avril. Il a profité du dernier passage de la herse-étrille pour mettre son mélange de trèfle blanc, luzerne lupuline et lotier corniculé. Il procède ainsi depuis 3 ans pour avoir déjà quelque chose en place à la récolte.
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